Interview - Johann Regnier - Retour d'expérience sur le semi-marathon 2021

Johann au côté de Jean Theurel (vainqueur du marathon 2021) sur la Route des Grands Crus

Bonjour Johann, peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai 35 ans, je suis originaire de Langres et Dijonnais d’adoption depuis 2012 ! Je suis conducteur de TER à Dijon, et je pratique un peu tous les sports depuis le plus jeune âge (football et tennis). Je me suis ensuite mis au triathlon mais je suis surtout axé sur le trail et le VTT !

Pourquoi tu as choisi de courir le semi-marathon des Grands Crus ?

J'ai couru le semi-marathon un peu par hasard en ayant gagné un dossard grâce à un concours organisé sur Virgin Radio.

Est-ce que tu t’étais préparé spécifiquement pour ce semi ?

Pas du tout ! J’avais fait un trail de 54km et 4000D+ à Chamonix 14 jours avant le semi des Grands Crus, du coup j’ai fait une « prépa express » sur 10 jours.

Peux-tu nous décrire l’avant course ?

La veille, des amis sont venus de Neuf-Château pour faire le semi, on a bien profité du samedi soir pour se retrouver et après une courte nuit, nous sommes allés au départ aux Allées du Parc. Il faisait encore nuit mais on sentait déjà une certaine ambiance, c’était top ! Tout était fait pour récupérer les dossards sans se soucier de chercher où aller.

Comment as-tu trouvé l’ambiance avant le départ ? Dans quel état d’esprit étais-tu ? Tu es plutôt un compétiteur ou tu venais juste pour t’amuser ?

Je n'étais pas stressé du tout car je n’avais fait qu’un semi-marathon en 2013. Je ne m'étais pas préparé pour ça donc j’y suis allé sans pression... Je suis compétiteur dans l’âme mais sans jamais me mettre la pression : jamais de plan d’entraînement, tout au feeling et surtout au plaisir… Jamais je ne me force à faire quelque chose.

Comment s’est déroulée la course ?

Je m’étais fixé un objectif de 1h21 soit 3’50 au km, mais lors de ma prépa de 10 jours j’ai senti que je pouvais largement faire mieux, alors j’ai décidé de faire la course au feeling.

Ce n'est pas parti très vite, avec une dizaines de coureurs devant. Je me suis rapidement calé à une allure de 3’36/km. Je me suis retrouvé avec le vainqueur du marathon dès le 2ème kilomètre, je l’ai tiré à cette allure tout le semi, du coup cela m’a fait me surpasser un peu et nous avons rattrapé tous les concurrents un par un…sauf le 1er du semi-marathon qui était parti fort et avait bien géré son effort. Je fini 3ème de ce semi…une place que je n’avais même pas imaginé avant le départ !

Le parcours était sympa avec des petites bosses, des changements d’allures et des relances, le tout dans les couleurs magnifiques des vignes d’automne et sous un beau soleil. Tout le long du parcours, des bénévoles et sportifs que je connaissais m’ont encouragé, c’était super.

Le groupe de coureurs au coeur des vignes dorées

Qu'est-ce que tu as ressenti à l'arrivée en franchissant la ligne ?

Une immense surprise en voyant le classement, et une fierté de finir la course devant ma chérie qui était venue sur la ligne d’arrivée, et qui a été autant surprise que moi de mon résultat !

Qu’est-ce qui t’as le plus plu lors de l’événement ?

La couleur des vignes et le parcours vallonné…dommage je n’ai pas pu profité des ravitos festifs sauf à l’arrivée bien entendu !

Qu’est-ce que tu retiens de ton expérience ?

Que sans prépa, pas de pression et des résultats.

En un mot comment résumerais-tu le Marathon des Grands Crus ?

Un bon cru !

As-tu des conseils pour les runners qui n’ont jamais participé et qui hésitent à se lancer ?

Il faut se lancer, on ne peut pas s’imaginer comment le corps peut se dépasser.