Grégoire Chevignard, le parfait parrain du Marathon des Grands Crus !
Auteur des livres : « De mon canapé à la course la plus dure du monde (comment j’en suis venu à courir 250km dans le Sahara dix-huit mois après m’être acheté la première paire de chaussures de sport) » et « Tor des Géants: Trail Ultime » (2017)
Dijonnais, marathonien, traileur, écrivain, amateur de bonnes bouteilles, le tout avec une sacrée touche d’humour, un parrain peu ordinaire pour une épreuve peu ordinaire aussi !
Bonjour Grégoire,
Lorsqu’on lit tes livres, on comprend que tu es plus un collectionneur de kilomètres que de trophées ; du coup ce format running non chronométré, juste pour le fun, ça colle plutôt bien au personnage, non ?
Plus encore qu’un collectionneur de kilomètres, je suis un collectionneur de premières. Mon premier 10km, mon premier marathon, la première édition de la No Finish Line Paris.
La performance, et le trophée, sont donc rarement au rendez-vous … encore que sur une épreuve naissante, sur un malentendu, et en l’absence de concurrence …
Mais oui, une première édition, just pour le fun, c’est parfait !
Prendras-tu le départ de l’épreuve ?
Il faudra choisir entre le départ et l’arrivée …
Je suis un peu à court d’entraînement et j’aurai célébré la première communion de ma fille la veille. Je ne me vois donc pas bien finir honorablement.
Mais comme j’accompagnerai le parrain d’un de mes fils pour son premier marathon, je trouverai peut être les ressources pour atteindre le Clos Vougeot.
En roller, en courant ou les 2 (on sait que tu es no-limit) ?
Je connais mes limites : les patins sont bien au-delà de ces limites ;-)
Question goûts, dans quel village penses tu t’attarder le plus longtemps à la dégustation œnologique ?
Ma grand-mère maternelle habite Fixin où elle a un peu de vigne ; ma mère est allée au lycée à Brochon ; j’aurai donc le choix dans les étapes …
Quel est ton plat Bourguignon préféré ?
Depuis que les escargots ne viennent plus de Bourgogne, les œufs en meurette.
As-tu déjà assisté à compétition de roller marathon ?
J’ai déjà vu des traversées de Paris en roller mais jamais de compétition.
A ton avis, quel est le temps record de marathon roller ?
Pour un coureur, c’est un tout petit plus de deux heures.
Avec des roulettes, et s’il n’y a pas trop de côtes, j’imagine que c’est presque moitié moins, non ?
Quels sont les conseils que tu donnerais aux coureurs ?
Ne réfléchis pas, inscrit toi à une course, n’importe laquelle, pourvu qu’elle te paraisse inaccessible.
Il sera toujours temps de t’inquiéter la veille du départ … avant d’être fier du chemin parcouru, que tu aies franchi la ligne d’arrivée ou pas.
Quels sont tes prochains objectifs ?
Me remettre à courir un peu.
Et si mon actualité professionnelle le permet, découvrir le vélo.
Pour être concret, j’imagine pouvoir courir une partie du Marathon des Grands Crus, enfourcher mon vélo –que je n’ai pas encore acheté- le lendemain pour parcourir le sentier de grande randonnée GR2 qui relie Dijon au Havre en passant par Paris. Il suit principalement le cours de la Seine sur 860km.
Il me faudra en avoir fini vendredi soir pour prendre le départ d’un 24h en course à pied sur le Champs de Mars à Paris samedi matin (No Finish Line Paris).
Je ne suis, bien entendu, aucunement en condition physique de faire tout ceci ; c’est pourquoi j’aimerais essayer.
Quel est ta devise ?
Une citation plutôt :
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » Mark Twaïn.
What else, Mister G.C. ?
J’ai toujours rêvé, déjà adolescent, de courir un marathon sur la route des Grands Crus.
Je n’ai jamais osé essayer.
Merci d’avoir rendu possible la réalisation –ou pas- de ce rêve.